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leprechaun
17 juin 2008

La Guillotine :

«  …….te réveiller, oui ou merde ?????? »

Il ouvrit les yeux en suffoquant. Le Prévôt venait de lui jeter un sceau d’eau froide et vaseuse au visage.

Patrick bafouillât quelques mots incompréhensibles, à moitié en irlandais et à moitié en français et le tout noyé par l’eau qu’il venait de recevoir au visage.

« Ou sont ils allés !!! » Le Prévôt avait l’air hors de lui et tenait dans son autre main une longue matraque qui ne prédit rien de bon à Patrick.

Il pourrait peut être revendre ce talent dans un champ de foire à coté des voyantes de tous les acabits « Patrick peut lire dans votre matraque ». En pensant au coté grivois de ce qu’il venait de dire, il aurait presque été capable de sourire.

Enfin, il aurait sans la douleur, et sans le « Alors y sont où ? » qu’on venait de lui hurler dans les oreilles.

« J’en sais rien moi où ils sont allés. Si je le savais je ne serais pas là ».

« Oui d’ailleurs que fais tu ici ? »

« Je préfère être libéré en innocent que pourchassé en coupable et fuyard. Faut pas trop en demander à la chance »

«  Bon, lève toi, on va au tribunal pour te juger »

« Déjà ? Le Juge est déjà arrivé ? »

« Qui a parlé de Juge ? C’est le père Hubert qui va te juger. C’est le justice de Dieu qui s’applique ici. »

Patrick se leva et n’opposa aucune résistance quand on lui lia les mains. Il suivit les hommes de « l’ordre » (le qualificatif habituel « hommes de loi » ne semblait pas pouvoir s’appliquer à eux).

Ils le conduisaient vers …. L’église (il aurait peut être dû écouter le moine).

A gauche de l’église se trouvait une sorte d’échafaud mais différent de ceux qu’il connaissait : pas de corde mais une lame coincée dans des rails et une planche posée devant un trou qui devait servir à passer …….sa tête »

« ça s’appelle une guillotine » lui dit le garde. Il ponctua sa phrase par « ça tranche le cou net ».

Un frisson parcouru l’échine de patrick. Non seulement, l’idée d’être allonger dessus ne lui disait rien qui vaille ; mais le sourire de la brute ajoutait à ce malaise.

Patrick reprit ses esprits et poursuivit son analyse de la scène.

Il y avait une grande salle à droite de l’église. C’est là bas qu’on le menait.

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